Alors voilà.
Un jour, il y a bien longtemps dans mon Béarn natal, un jour de soleil sûrement (si si, il y en a…), mes parents m’ont offert un appareil photo. Une merveille toute en plastique, sans cellule, trois positions de réglage (plein soleil, soleil voilé et flash) et une magnifique lentille (en plastique elle aussi) dont la précision optique avait dû être calculée entièrement à la main.
Je n’ai aucun souvenir des chefs-d’œuvre qui en sont sortis, mais je me rappelle très bien que quand on le secouait, ce magnifique boîtier faisait un petit bruit qui m’amusait beaucoup (j’ai découvert plus tard, en désossant l’engin, qu’il s’agissait d’une pièce cassée à l’intérieur).
J’avais une dizaine d’années … et j’ai encore cette pure merveille des années 1960.
Aujourd’hui j’ai la chance d’avoir un peu plus de matériel, avec une cellule intégrée multizone et des optiques qui ont plus d’une lentille. Mais le boîtier ne fait plus de bruit, même en le secouant très fort (ce que j’évite de faire d’une façon générale, d’ailleurs…).
Grâce au concours d’un micro-ordinateur ruineux, d’écrans précautionneusement calibrés et d’un logiciel spécialisé bien connu des photographes, je « post-traite » mes images. Je n’ai pas de nostalgie particulière du temps où j’agrandissais moi-même mes photos, enfermé dans la salle de bain. Juste le regret du court instant de magie où l’image apparaissait dans le bain révélateur. Généralement suivi d’un moment de déprime en voyant le piteux résultat.
La photo est un moment de plaisir sans prétention. Je n’ai pas de « génie photographique » (dommage…), mais il y a tout de même quelques images que j’aimerais bien vous montrer.
Alors bonne visite sur ce site.
Enki Djipal.
Activités photo
Expositions
Juin-septembre 2021 : participation à l’expo L’Envers est l’Endroit, avec la plasticienne Delphine Tambourindeguy. Expo à l’initiative de la Cie Paul Les Oiseaux (Valérie Rivière) et de l’Association iDi , avec la participation des habitant(e)s : collage de grands tirages de portraits et de vues de la cité sur les murs du quartier des Aubiers de Bordeaux (annonce de l’expo), dans le cadre de la Saison culturelle de Bordeaux 2021.