Le Caravage, Pasolini aux enfers – Cie Tiberghien
Jour des morts 1975, le 2 novembre. Pier Paolo Pasolini est assassiné, lynché à coups de bâton puis écrasé avec sa propre voiture.
Il s’éveille, mort, dans un lieu noir et étrange : le septième cercle de l’enfer de Dante, celui des violents et des sodomites. Il va y trouver Le Caravage, peintre sombre et coléreux qu’il a tant admiré.
L’auteur Jean Broustra a imaginé cette confrontation et leurs dialogues sur la création, le désir, l’homosexualité, la persécution et la rébellion, le fascisme, mais aussi la résistance à travers l’art, que ce soit la peinture, la littérature ou le cinéma.
Le metteur en scène Gilbert Tiberghien a mis de la chair et de la passion sur cette rencontre au plus noir de la mort. Il a donné vie à une rencontre à la fois acerbe et lucide, à la fois sans illusion et toujours en révolte.
Gilbert Tiberghien est décédé brutalement quelques jours après que cette pièce ait été jouée. Je n’ai donc eu le bonheur de croiser sa route que très peu de temps. Ce fut pourtant une incroyable rencontre. J’ai vu un homme habité de littérature et de convictions, un homme généreux et plein de chaleur, un homme admirable au sens le plus exact de ce mot.
Mise en scène : Gilbert Tiberghein
Acteurs :
Alain Raimond (Pasolini)
Patrick Eisenbeis (Le Caravage)
Romain Martinez (plusieurs personnages dont Dante et Bacchus)
Marie-France Céran (plusieurs personnages dont Judith et la Vierge)
France Chervoillot et Jérôme Samson (autres personnages des enfers)
Musique : Lil’Mô
Scénographie : Bruno Lahontaa
Lumières : Jean-Pascal Pracht
Ces photos ont été réalisées fin 2015 et début 2016 lors des répétitions de la Compagnie Tiberghien.
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Jean Donse
5 mars 2016Belle série, très bien maîtrisée avec en prime quelques plans originaux. Bravo.