Roller Derby Bordeaux

Roller Derby Bordeaux

Le Roller Derby, vous connaissez ?

Si vous pensiez que les jeunes femmes limitent exclusivement leurs loisirs au shopping, aux salons de coiffeurs branchés, à la lecture de romans girly ou à la consultation frénétique des blogs de mode ou de cuisine macrobiotique, vous allez prendre une claque (et peut-être bien au sens propre…) ! Ici, à la ligue de roller derby de Bordeaux (et partout où ce sport se développe aussi, j’imagine), on discute avant tout platine de quad, protège-dents et protège-genoux, dureté des roues … et on se prête des pansements et de l’Arnica.
Parce que lorsque vous mettez deux équipes de rollergirls sur une piste ovale, et que la jammeuse de chaque équipe va devoir traverser le pack des bloqueuses, ça peut saigner (là aussi au sens propre). Ce n’est pas le but de cette course acharnée, mais ça fait indiscutablement partie des risques.

Et pourtant vous savez quoi ? Elles ont un cœur gros comme ça, ces nanas. Et puis il y a un « esprit roller ». Pas de cadeaux sur la piste, mais respect total de l’équipe adverse. À la fin du match, toutes les joueuses des deux équipes se tombent dans les bras et, mais oui, on salue même les arbitres !

Et il se murmure aussi qu’il y aurait comme une troisième mi-temps où on ne boit pas que du thé vert…

Pendant près d’un an j’ai eu la chance d’être accepté comme photographe lors des entraînements et des matchs. J’ai eu le vrai bonheur de découvrir ce sport et de côtoyer les terribles rollergirls de l’équipe première : « Les Petites Morts ». Ces joueuses coriaces portent haut leurs noms de guerre : Belle Zébuth, Bambi Kill’Her, Bombe Ash, Karla Karschër, Josie Molotov, Punky Ball, Nana Fatale, Aïe Catraz, Tartagueule, Liz Nosebraker, …

Tremblez, bonnes gens, car leur emblème est une momie dans un cercueil … en patins, bien sûr.

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